Le concours SOG interne propose chaque année un nombre de places plus réduit que le concours externe. En contrepartie, le nombre de candidats y est aussi beaucoup plus faible.

Cela s’explique facilement par le fait que pour s’inscrire, il faut être Gendarme Adjoint Volontaire (GAV) et justifier d’au moins un an de service effectif. Cette condition limite naturellement le volume de candidatures, ce qui rend la compétition plus ciblée et parfois moins intense qu’on pourrait le croire au premier abord.

Le concours interne n’est organisé qu’une seule fois par an, en septembre. Ce calendrier particulier ouvre une opportunité intéressante pour les candidats éligibles, il est possible de passer le concours externe en mars, puis de retenter sa chance en interne en septembre, le tout la même année. C’est une bonne façon de multiplier ses chances d’intégrer l’école des sous-officiers sans attendre une session supplémentaire.

Les différentes conditions pour se présenter aux concours

Est ce qu’il faut mieux passer par GAV avant de devenir SOG ?

C’est une question que beaucoup de candidats se posent. Et la réponse dépend avant tout de votre stratégie et de votre niveau de préparation au moment où vous souhaitez intégrer la gendarmerie.

Tout d’abord, il n’est pas obligatoire de devenir GAV pour passer le concours SOG. Si vous avez le bac et que vous remplissez les conditions d’âge, vous pouvez tout à fait vous inscrire directement au concours externe.

Cela dit, le concours SOG est exigeant et très sélectif, chaque année, une majorité de candidats échouent, parfois dès les écrits. C’est pourquoi il est stratégiquement intéressant de postuler en parallèle aux sélections GAV, même si votre objectif final est de devenir sous-officier.

Comme ça, si vous ne réussissez pas le concours SOG du premier coup, le fait d’être déjà intégré comme GAV vous permettra non seulement de découvrir concrètement le métier, mais aussi d’accéder ensuite au concours interne, souvent perçu comme plus accessible par ceux qui s’y présentent.

Il faut aussi rappeler un élément important, vous n’avez droit qu’à trois tentatives au concours externe. Attendre de les avoir toutes utilisées avant de devenir GAV est une erreur. En intégrant la gendarmerie plus tôt, vous multipliez vos opportunités : vous pouvez continuer à candidater en externe tout en préparant le concours interne une fois l’ancienneté requise atteinte (1 an de service en tant que GAV). Cela augmente considérablement vos chances de réussite à moyen terme.

La stratégie optimale pour maximiser ses chances de devenir SOG

Mettre en place cette stratégie demande un véritable investissement personnel, il faut être prêt à enchaîner les concours, à se préparer sérieusement, et à gérer plusieurs démarches en parallèle. Mais c’est aussi la méthode la plus efficace pour augmenter vos chances de réussite tout en réduisant le temps nécessaire pour intégrer l’école de sous-officiers.

Beaucoup de candidats font l’erreur de miser uniquement sur le concours externe et d’attendre d’avoir épuisé leurs trois tentatives avant de s’intéresser aux sélections GAV. C’est une stratégie risquée, car en cas d’échec, ils se retrouvent sans alternative immédiate et perdent un temps précieux qu’ils auraient pu mettre à profit pour se positionner sur le concours interne.

En plus de ça, si vous vous présentez à l’oral du concours externe en étant déjà GAV, ou en cours de processus de sélection, vous envoyez un message fort au jury. Vous démontrez que votre motivation est réelle, que vous êtes prêt à rejoindre la gendarmerie par tous les moyens et que vous avez une vision long terme pour intégrer l’institution, y faire vos preuves, et évoluer rapidement vers un poste de sous-officier.